Le coeur vivant

Le coeur vivant

Il y a des soirs où le cœur se tait pour mieux respirer entre ses fissures. 
Où l’on sent la peau fine entre la peine et la paix.

C’est une prière sans mots — celle du cœur encore vivant.

 

Fragments

 

Ce soir je me sens fragile.
Mes soupirs sont des prières non formulées
qui expirent mes désirs abandonnés.

J’embrasse la peine sans honte,
car elle est la preuve que j’ai aimé.

J’honore celui qui a fait battre mon cœur
sans renier celle que je deviens.

 



Je n’efface rien.
Je n’attends rien.
Je me tiens debout dans ce qui est.

Même si mon cœur porte encore ton nom,
même si je ne sais pas aimer autrement,

je suis là.

Je ne chancelle point.



Je sens que la vie me relève,
doucement,
sans m’exiger d’oublier.


À travers moi

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